Katya Caraman

La danse rythme aujourd'hui votre vie, mais qu'est-ce qui vous a amené à la danse?

La danse était omniprésente pendant toutes les fêtes familiales. Cette ambiance réjouissante m’a toujours incitée à danser et faire des petits spectacles dansants aux invités. Ayant envie de découvrir cet art de l’expression corporelle, mes parents m’ont amenée dans une école de danse. Ici commence mon histoire d’amour avec la danse.

Compagnies privées, associations, conservatoires : quel parcours vous a donné le bagage que vous transmettez aujourd'hui?

À l’age de 9 ans j’ai commencé mon initiation à la danse classique et à la danse de caractère. Assez vite ma motivation et mon envie ont été observées par ma future professeure des Danses Sportives, qui m’a proposé de me spécialiser et de découvrir les danses à 2 . Étant une jeune très curieuse, je me suis lancée sans hésiter et je n'ai jamais regretté ma décision. À partir de 10 ans, la danse m’a accompagnée au quotidien avec des cours de danse classique et de danse sportive. Les entraînements intensifs avec mon partenaire de danse ont cultivé mon ésprit artistique, combatif et d’équipe. Des années de compétitions nationales et internationales de Danses Sportives nous ont amenés à notre rêve : devenir champions de notre pays de cette discipline.  Cette belle performance à 17 ans m’a donné l’envie de partager mes connaissances et compétences avec d’autres passionés de la danse.  Ainsi, j’ai commencé mes études supérieures dans l’enseignement artistique au sein de L’Academie de Beaux-Arts de Moldavie.  Après 6 ans de formation chorégraphique,  j’ai continué mon chemin de danseuse et professeur-chorégraphe de nombreux spectacles, comédies musicales dans mon pays d’origine. 
Arrivée en France en 2012, je me suis formée à une nouvelle discipline d’entrainement physique, la Zumba. J’ai continué l’enseignement de la danse dans le domaine associatif et dans le service sportif de l’Université d’Angers.

En plus de notre association, quels sont aujourd'hui vos vecteurs d'expression dans le monde artistique en géénral et celui de la danse en particulier?

Les premiers vecteurs d’expressions sont tous mes élèves, grâce auxquels je m’épanouis et transmets mon savoir-faire. Les spectacles de fin d’année, toutes mes créations artistiques et chorégraphies sont le miroir de mes visions et réflexions artistiques.  Comme disait la Danseuse-étoile Marie-Claude Pietragalla : “Danser, c’est s’interroger, aller au plus profond de soi.”  Donc tant que je danse, je me sens vivante !
La lecture, les concerts, les spectacles de ballet et théâtre, la musique, la nature font partie de moi et de ma croissance professionnelle.  La scène....la piste de danse.... seront toujours les lieux où je me sens moi-même, libre et devoilée.
Pour perpétuer mes origines slaves et revenir aux sources,  j’ai le grand plaisir de me produire sur scène avec la Compagnie des Danses de L’Est ‘’Korishki’’, qui a été une très belle découverte humaine.